Troisième volet de la série concernant des portraits de Rémois pendant les bombardements de la Première Guerre Mondiale, en autochromes (1917) et photos N&B (1915-16-17).

Reims est une des rares villes françaises importantes à être constamment sur la ligne des combats durant quatre ans. C’est d’ailleurs la plus grande ville, en terme de population à se retrouver dans cette situation malheureusement exceptionnelle.

Sa population était de 115 178 habitants au recensement de 1911, elle s’effondrera à 3 000 personnes en février 1918. Pour ceux qui ont choisi de rester, la vie s’organise dans les caves des maisons individuelles et des maisons de champagne. Notons également que c’est l’été 1918 qui sera le plus destructeur pour la ville.

Photos N&B : Gallica.bnf.fr (fond Valois)

Passage d’un avion, place Drouet d’Erlon, Castelnau, 1917 :

Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Ravitaillement en farine, rue Libergier. Au fond la façade de la cathédrale. Castelnau, 1917 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Ecole de la rue… (Libergier ?) Dans la cour, élèves munis du masque contre les gaz, 11 janvier 1916 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Habitante installant le chauffage dans sa cave où elle s’est réfugiée, 6 décembre 1917 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

La marchande de lait faisant sa tournée coiffée du casque Adrian, 20 juillet 1917 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Le rémouleur également équipé du casque et du masque contre les gaz, 6 décembre 1917 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Une habitante, rue Saint-Symphorien, 24 août 1915 :

Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Contrôle des laissez-passer au pont Huon mis en état de défense, 3 janvier 1916 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Mme et M. Huard posant dans les ruines ! (quartier des Laines) 25 août 1916 :Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917

Et pour finir une petite série avec le facteur (en casque et en képi) qui prend la pose pour le photographe. Je vous laisse apprécier ses belles bacchantes !

Autochromes de Paul Castelnau (pour les 3 premiers) le 5 avril 1917, et de Fernand Cuville pour le quatrième (même époque) qui est pris rue Hincmar :

Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917
Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917
Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917
Vivre à Reims sous les obus en 1916-1917