Cardinal Luçon

Mardi 8 – Nuit tranquille ; + 2 ; a midi + 7. Bombes sifflantes a 11 h. ; item a 2 h. jusqu’à 3h 1/2. Lettre a Mgr l’Évêque de Belley ; (Recueil p.116).

Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173

Mardi 8 février

En Belgique, notre artillerie a bombardé efficacement le fortin Vauban, près d’Hetsas et les tranchées ennemies en face de Steenstraete.
En Artois, nos batteries ont provoqué de fortes explosions dans les lignes allemandes vers Saint-Laurent (nord-est d’Arras).
Entre Aisne et Oise, un blockhaus ennemi a été détruit à la lisière sud du bois d’Ourscamps.
En Champagne, notre artillerie lourde a provoqué un grand incendie dans les établissements ennemi près de Challerange.
Les aviateurs Gilbert et Pary se sont évadés de Zurich, mais ont été repris à Olten.
On confirme l’existence d’une tension grave entre les Bulgares et les Allemands en Macédoine.
Les aviateurs russes ont lancé des bombes sur la ville et sur la gare de Mitau. Les Autrichiens ont subi un échec près de la frontière de Bessarabie. Les troupes russes continuent à refouler les Turcs dans la région d’Erzeroum.
Six avions allemands ont été abattus sur le front britannique, en Flandre.
L’Allemagne projette d’aggraver encore les exigences du service militaire rendant la préparation militaire obligatoire à partir de dix-sept ans.

 

Source : La Grande Guerre au jour le jour


 

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