Cardinal Luçon
Lundi 17 – + 14°. Temps serein, couvert ; nuit tranquille. 2 h. visite du Colonel Barrard m’apportant le diplôme d’Aumônier honoraire du 152e. Le matin, des soldats étaient venus me photographier avec la fourragère. Visite de M. Delatre et de l’abbé Cesbron m’apportant un masque Tissot contre les gaz asphyxiants.
Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173
Lundi 17 septembre
Au nord-ouest de Reims, un fort coup de main ennemi sur nos postes de la région de Loivre a échoué sous nos feux.
Sur le front de l’Aisne, grande activité des deux artilleries dans la région Braye-Cerny.
Sur la rive droite de la Meuse, les Allemands ont prononcé une nouvelle attaque sur nos positions au nord du bois des Caurières. Nos feux, déclanchés avec précision, ont contraint les assaillants à refluer vers leurs tranchées de départ.
Sur la rive gauche, vive lutte d’artillerie dans la région du Mort-Homme.
A la suite d’un raid exécuté avec succès à l’ouest de Cherisy, les troupes britanniques ont exécuté dans la même région un coup de main qui leur a permis de pénétrer dans les positions allemandes jusqu’à la lisière ouest de Cherisy. Un certain nombre de prisonniers et deux mitrailleuses sont tombés au mains de nos alliés. Ils ont repoussé un coup de main au nord de Lens et une contre-attaque au nord du bois d’Inverness.
Sur le plateau de Bainsizza, les Italiens ont progressé vers le bord sud-est, capturé 17 officiers et 400 hommes.
Les Russes ont repoussé des attaques sur la chaussée de Pskow. Kornilof s’est rendu au général Alexeief, qui l’a arrêté.
Source : La Grande Guerre au jour le jour