Troisième volet de la série concernant des portraits de Rémois pendant les bombardements de la Première Guerre Mondiale, en autochromes (1917) et photos N&B (1915-16-17).
Reims est une des rares villes françaises importantes à être constamment sur la ligne des combats durant quatre ans. C’est d’ailleurs la plus grande ville, en terme de population à se retrouver dans cette situation malheureusement exceptionnelle.
Sa population était de 115 178 habitants au recensement de 1911, elle s’effondrera à 3 000 personnes en février 1918. Pour ceux qui ont choisi de rester, la vie s’organise dans les caves des maisons individuelles et des maisons de champagne. Notons également que c’est l’été 1918 qui sera le plus destructeur pour la ville.
Photos N&B : Gallica.bnf.fr (fond Valois)
Passage d’un avion, place Drouet d’Erlon, Castelnau, 1917 :
Et pour finir une petite série avec le facteur (en casque et en képi) qui prend la pose pour le photographe. Je vous laisse apprécier ses belles bacchantes !
Autochromes de Paul Castelnau (pour les 3 premiers) le 5 avril 1917, et de Fernand Cuville pour le quatrième (même époque) qui est pris rue Hincmar :
Superbe! on ne se lasse pas de les regarder !!
Oui en effet ces images sont magnifiques.
Bonjour, pourriez vous me contacter sur mon adresse e-mail alizounette99@gmail.com s’il vous plaît ? Nous passons un examen touchant Reims durant la première guerre mondiale. Merci