Lorsque le 19 septembre 1914 un obus incendiaire embrase la cathédrale de Reims, la cité entre dans la mémoire collective sous l’appellation de « ville-martyre ».
Pourtant, Reims acquiert au cours de la guerre une autre image, une autre consécration. Elle devient un symbole de la résistance militaire, par l’intermédiaire de la clef de voûte du système défensif que représente le fort de La Pompelle, situé à 5 km au sud-est de la ville.
Mais Reims est surtout le symbole de la résistance civile à l’égard des armées allemandes. En effet, malgré les 1 600 à 2 000 obus quotidiens qui s’abattent sur la cité pendant 1 051 jours, la ville n’est totalement évacuée que le 25 mars 1918. Pendant quatre ans, les Rémois vivent sous les bombes et incarnent cette résistance civile.
Meurtrie, la ville de Reims l’est essentiellement parce que le front stabilisé s’enroule autour d’elle du nord-ouest au sud-est.
Source : « Cimetières militaires et monuments aux morts de la Grande Guerre » collection Itinéraires du Patrimoine, Marne, n° 288.
Autochromes de Fernand Cuville et Paul Castelnau : »Autochromes 1914-1918 Couleurs de Guerre », Editions du Patrimoine
Petite Rémoise, fillette jouant à la poupée dans une rue, à côté d’elle fusils et sac de soldat. (Cuville 1917) :
Enfants jouant aux quilles Place Drouet d’Erlon. (Cuville 1917) :
Porteur de pain. (Castelnau 1917) :
Femmes, place Saint-Thimothée. (Castelnau 4 mars 1917) :
Au Comptoir de l’Industrie (Cuville 1917) :
1- Ouvrier au travail avec un étau sur pied.
2- Ouvriers au travail avec une chèvre et un palan.
Deux vieux habitants de Reims : une vieille dame et M. Reiser, appuyés sur un petit chariot. Au deuxième plan, un portail endommagé par des balles. (Cuville 1917) :
Monsieur Jacques Régnier, Sous-Préfet de Reims, 1917. (Cuville 1917) :
Ramasseur de chiffons. (Cuville 1917) :
La maison Rohart, le personnel et une charrette hippomobile. (Cuville 1917) :
Déménageurs. (Cuville 1917) : Est-ce la rue de Cernay ?
Femmes portant des sacs de charbon, rue Clovis. (Cuville février-avril 1917) :
Scène de déménagement après un bombardement, boulevard Saint-Marceaux. (Castelnau 25 mars 1917) :
Livraison du lait, vue prise au coin des rues de Vesle et de Talleyrand ; charrettes à bras. (Castelnau 9 mars 1917) :
Photos Magnifiques Merci Fabienne de nous faire partager ces belles photos REY A ( matabiau marius ) responsable commémoration 14 -18 Lagrave 81150
c’est un véritable trésor,
merci de nous faire partager