Paul Hess
29 août 1917 – Attaque allemande, le soir, vers 21 h 1/2, et bombardement. Dans la nuit, arrivée de deux obus sur la cathédrale.
Paul Hess dans Reims pendant la guerre de 1914-1918, éd. Anthropos
Cardinal Luçon
Mercredi 29 – Retour de Paris. A 9 h. 1/2, bombes allemandes, hic illuc, toute la nuit, à intervalles assez longs et irréguliers. La dernière vers 3 h., tout près de nous. Visite du Lieutenant de Ga
Cardinal Luçon dans son Journal de la Guerre 1914-1918, éd. par L’Académie Nationale de Reims – 1998 – TAR volume 173
Mercredi 29 août
Un bombardement violent de nos lignes dans la région du plateau de Californie et de Chevreux a été arrêté par nos tirs d’artillerie. L’ennemi n’a pu prononcer aucune attaque.
Nous avons effectuer des incursions dans les tranchées allemandes de la butte de Souain et dispersé des reconnaissances ennemies au mont Muret et vers Arracourt. Nous avons fait des prisonniers.
Sur le front de Verdun, activité d’artillerie dans la région du bois d’Avocourt et dans le secteur du bois de Beaumont. Deux coups de main ennemi sur nos petits postes vers Vaux-les-Palamex, ont complètement échoué.
Les Anglais, à la suite d’un violent combat, ont avancé leur ligne sur un front d’environ 2000 mètres de part et d’autre de la route Saint-Julien à Poelcappelle. Ils se sont établis dans de nouveaux éléments de l’ancien système de troisième ligne allemande de ce secteur. L’ennemi a attaqué, à deux reprises, les positions britanniques du bois d’Inverness, sur la route d’Ypres à Menin. Il a été chaque fois repoussé, laissant des prisonniers.
La progression des Italiens sur le plateau de Bainsizza s’est poursuivie. Il apparaît de plus en plus que Cadorna fait une opération de grande envergure.
Les Russes ont reculé à l’est de Czernowitz.
La Chambre grecque, à l’unanimité, a accordé sa confiance à M. Venizelos.
Le Congrès de Moscou a tenu une seconde séance. Le général Kornilof a pris la parole et conseillé, avec la gravité de la situation, la nécessité de réorganiser l’armée. M. Tcheidze a parlé au nom du Soviet et M. Rodzianko au nom de la Douma.
On annonce que le pape ne complètera sa note par aucun document explicatif et que M. Wilson a répondu à la note.
M. Bryan, qui était jusqu’ici chef des pacifistes d’Amérique se prononce à son tour pour la guerre jusqu’à la décision victorieuse.
Un membre du ministère bulgare est arrivé à Zurich.
Source : La Grande Guerre au jour le jour